Dans l'ombre du désir
Un chemin de douce amertume conduit mes pas légers,
Un sourire béat, tout pour pouvoir nié, l'évidence même,
Que si je ne peux me l'avouer, le Ciel que j'admirais me manque.
Mais comment pourrais-je le dire, car entre le ciel et les ténèbres mon coeur balance,
Ange du ciel ou ange déchu, vie vécue ou naissances jumelles,
L'océan m'appelle quand je me plonge dans ses yeux.
La solitude est des plus communes, acte de lâcheté, le combat fait peur,
Bravoure imméritée, se cache derrière l'image, de l'être parfait au sang bleu,
De l'illusion des sentiments futiles et du bonheur.
Les gens se ruent dessus, affamés, tels des chiens,
Sans même y prendre garde, que derrière le rideau de velours,
Se dissimule, vicieuse, une lame sanglante des plus affreuses.